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Toulon, ville portuaire au cœur du Var, attire toujours plus d’acheteurs séduits par son climat, sa proximité avec la mer et son accessibilité. Autour d’elle, de nombreuses communes présentent des profils très différents en matière d’immobilier. Certaines sont encore très abordables, d’autres au contraire voient leurs prix flamber. Voici un tour d’horizon des villes les moins chères à Toulon, des plus chères et de celle qui monte en 2025. 

Immobilier à Toulon : les grandes tendances autour de ville

Dans un marché immobilier national tendu, l’agglomération toulonnaise résiste plutôt bien. La demande reste soutenue, notamment dans les communes périphériques. Les acheteurs cherchent à s’éloigner du centre tout en conservant un bon niveau de services et de transports. 

Les prix sont très hétérogènes selon les villes et les quartiers. Proximité du littoral, cadre de vie, accessibilité et projets de réaménagement urbain influencent fortement le prix au mètre carré. 

Focus sur les villes les moins chères à Toulon 

Pour les ménages au budget serré ou les investisseurs en quête de bonnes affaires, certaines communes de la périphérie de Toulon représentent des opportunités intéressantes. Parmi les villes les moins chères à Toulon, plusieurs se démarquent. 

La Seyne-sur-Mer reste l’une des communes les plus accessibles. Dans certains quartiers, le prix au mètre carré tourne autour de 2 300 euros. Malgré sa proximité immédiate avec Toulon et la mer, elle conserve une bonne marge de progression. 

La Garde et La Valette-du-Var offrent également un bon rapport qualité/prix. Avec des prix moyens compris entre 2 500 et 2 700 euros le mètre carré, ces deux villes sont prisées par les familles pour leur cadre de vie calme et leurs nombreux équipements. 

Du côté de Saint-Mandrier-sur-Mer, en s’éloignant un peu des secteurs touristiques, on trouve encore des appartements à des prix relativement bas par rapport au reste du littoral. 

Enfin, Le Pradet, légèrement plus onéreux, reste une alternative raisonnable avec un environnement agréable et un accès rapide à la mer. 

L’ensemble de ces villes les moins chères à Toulon attire les primo‑accédants, les familles en quête d’espace, mais aussi les investisseurs souhaitant sécuriser un placement locatif dans une zone tendue. 

Les villes les plus chères du secteur toulonnais 

À l’opposé du spectre, certaines communes autour de Toulon affichent des prix très élevés, tirés par leur situation géographique, leur prestige ou leur attractivité touristique. 

Carqueiranne, située entre Toulon et Hyères, est l’un des marchés les plus tendus du département. Les biens y dépassent facilement les 5 000 euros par mètre carré, notamment dans les quartiers en bord de mer. 

Sanary-sur-Mer, autre ville très prisée, séduit une clientèle aisée grâce à son charme de village provençal, son port animé et ses plages. Les prix y flirtent avec les 6 000 euros le mètre carré, voire plus pour des biens avec vue mer. 

Bandol, avec son vignoble réputé et son cadre de vie privilégié, se place elle aussi parmi les villes les plus onéreuses de la région. Les villas y sont très demandées, en particulier par des acheteurs extérieurs à la région. 

Certaines zones de Six-Fours-les-Plages, en particulier celles proches du bord de mer, voient également leurs prix grimper de façon soutenue, bien qu’elles restent légèrement en retrait par rapport à Sanary ou Bandol. 

Enfin, le quartier du Mourillon, à l’est de Toulon, reste très recherché, avec une forte demande pour des résidences principales ou secondaires de standing. 

Ollioules : la commune qui monte 

Dans le paysage immobilier toulonnais, une commune attire l’attention en 2025 : Ollioules. Située à l’ouest de Toulon, cette ville longtemps discrète connaît une nette montée en puissance. 

Avec un prix moyen autour de 3 000 euros le mètre carré, Ollioules reste encore accessible, mais son évolution est prometteuse. Elle profite de la proximité avec La Seyne-sur-Mer, d’une bonne desserte routière et d’un centre-ville qui bénéficie de projets de revalorisation. 

Le cadre de vie, entre collines et mer, ainsi que la diversité de l’offre immobilière, attirent aussi bien les familles que les retraités ou les jeunes actifs. Certains quartiers connaissent déjà une hausse des prix, preuve de l’intérêt croissant pour la commune. 

Ollioules pourrait bien devenir l’une des nouvelles valeurs sûres de la périphérie de Toulon, avec un potentiel de plus-value intéressant. 

Pourquoi ces écarts de prix entre les communes ? 

Les différences de prix autour de Toulon s’expliquent par plusieurs facteurs. D’abord, la proximité de la mer joue un rôle déterminant. Les communes littorales les plus cotées bénéficient d’un attrait touristique fort, mais aussi d’une offre foncière limitée, ce qui tire les prix vers le haut. 

Ensuite, l’accessibilité est un critère majeur. Les villes bien desservies par les transports en commun ou proches des grands axes sont souvent plus recherchées, car elles permettent de rejoindre Toulon facilement. 

Enfin, les projets urbains, la qualité de vie, la sécurité et les équipements publics (écoles, centres de santé, commerces) influencent également les prix au mètre carré. 

Bien acheter autour de Toulon  

Pour ceux qui souhaitent s’installer dans la région ou y investir, il est essentiel d’analyser les villes non seulement en fonction de leur prix, mais aussi de leur potentiel à moyen et long terme. 

Certaines des villes les moins chères à Toulon offrent aujourd’hui de vraies opportunités, notamment pour un premier achat ou pour de l’investissement locatif. Il convient d’étudier les dynamiques locales : croissance démographique, projets de transport, aménagements urbains… 

Des villes comme La Garde, La Valette, ou même Le Pradet proposent une belle qualité de vie, tout en restant accessibles financièrement. D’autres, comme Ollioules, peuvent constituer des paris intéressants pour les années à venir. 

Prévisions pour 2026 : stabilité ou poursuite de la hausse ? 

Les perspectives pour 2026 s’annoncent contrastées, mais plutôt optimistes pour le marché local. Plusieurs indicateurs laissent entrevoir une relative stabilité des prix dans les villes les moins chères à Toulon, voire une légère hausse dans les communes en développement. 

La tension immobilière reste présente dans le Var, et Toulon conserve son attractivité, tant pour les actifs locaux que pour les retraités venant d’autres régions. Si les taux d’intérêt se stabilisent, les communes comme La Garde, La Seyne-sur-Mer ou Le Pradet pourraient voir leurs prix progresser de 2 à 4 % d’ici fin 2026. 

Les communes déjà très chères (Sanary, Bandol, Carqueiranne) pourraient connaître un ralentissement de la hausse, faute de marge de manœuvre pour de nouveaux acquéreurs. 

Les experts immobiliers s’accordent à dire que les villes les moins chères à Toulon continueront d’attirer une demande forte, soutenue par une offre encore disponible, des projets de mobilité, et un cadre de vie recherché. 

Les investisseurs devraient donc continuer à regarder du côté de la périphérie toulonnaise, où certaines opportunités restent à saisir avant que le marché ne s’uniformise davantage. 

Conclusion 

Le marché immobilier autour de Toulon présente une grande diversité. Tandis que certaines communes se distinguent par des prix élevés et une forte demande, d’autres restent accessibles et offrent un bon potentiel de valorisation. 

En 2026, il reste tout à fait possible de trouver une ville les moins chères à Toulon pour s’y installer ou y investir intelligemment. Il suffit d’analyser finement le marché, les services disponibles et les projets à venir. La diversité des communes de la périphérie toulonnaise permet à chacun de trouver une réponse adaptée à ses besoins et à son budget. 

2025-12-26