Au cours de cette dernière décennie, le secteur de l’immobilier a connu de nombreux bouleversements. En effet, la médiatisation du métier d’agent immobilier a permis de renforcer l’attrait pour cette profession.
Désormais, elle séduit de nouveaux profils : des jeunes diplômés aux personnes en situation de reconversion. En France, cette tendance s’observe avec l’accroissement du nombre de mandataires immobiliers. Force est de constater qu’ils sont quatre fois plus nombreux qu’en 2015.
Face aux agences traditionnelles, les réseaux qui fédèrent ces travailleurs indépendants ne cessent de progresser et finissent par gagner de nouvelles parts de marché. Qu’est-ce qu’un réseau de mandataires immobiliers ? Quel est son fonctionnement ?
Définition d’un réseau de mandataires immobiliers
Un réseau de mandataires immobiliers se compose de professionnels indépendants qui travaillent en adéquation avec une agence « mère » qualifiée d’unité pilote. Par conséquent, un réseau est constitué de l’ensemble des relations contractuelles établies entre la « maison mère » et les agents mandataires, autrement appelés agents commerciaux. En France, la plupart de ces réseaux ont émergé au milieu des années 2000.
Quelles sont les missions d’un agent mandataire ?
Le mandataire immobilier agit en tant qu’intermédiaire entre deux parties. Son rôle consiste principalement à intervenir auprès d’un propriétaire afin de l’accompagner dans la location ou dans la vente d’un bien. Ses missions sont multiples : la prospection de nouveaux mandats, la recherche de clients potentiels ou encore l’organisation de visites.
Il prend part aux négociations entre vendeurs et acquéreurs dans la perspective de concrétiser chaque projet immobilier. Au cours d’une transaction immobilière, il se doit de conseiller ses clients.
Mandataires immobiliers : quelles différences avec des agents immobiliers ?
Si le métier de mandataire immobilier se rapproche de celui d’agent immobilier, il est nécessaire d’apporter quelques précisions. À la différence des agents immobiliers qui peuvent être salariés, les mandataires immobiliers ne peuvent pas être sous dépendance juridique.
Ce sont des professionnels indépendants qui ont la possibilité d’œuvrer pour le compte d’une agence ou de rejoindre un réseau. Contrairement aux agents immobiliers, les mandataires ne détiennent pas de carte T. Par conséquent, ils n’ont pas le droit de rédiger des compromis de vente.
En outre, il n’existe pas de diplôme spécifique pour exercer cette profession. Cependant, il est possible de participer à des formations qui permettent de suivre les évolutions législatives concernant le droit immobilier.
Fonctionnement d’un réseau de mandataires immobiliers
Quel est son statut juridique ?
La particularité du réseau de mandataires immobiliers réside dans l’absence d’agence physique. Il comprend une « agence mère » et des agents mandataires qui ont signé un contrat d’intégration au réseau. Ainsi, ce regroupement de personnes s’appuie sur un fondement contractuel.
En outre, il existe un syndicat des réseaux de mandataires en immobilier qui assure une protection essentielle pour cette profession dont les responsabilités sont parfois difficiles à appréhender.
Pourquoi rejoindre un réseau de mandataires ?
Intégrer un réseau de mandataires immobiliers présente de nombreux atouts. En effet, vous conservez votre indépendance tout en profitant de certains avantages. Vous bénéficiez de la formation continue et d’un accompagnement pour vous développer.
Par ailleurs, des outils marketing sont mis à votre disposition ainsi qu’une assistance juridique. Appartenir à un réseau, c’est aussi profiter de sa notoriété pour générer davantage de prospects qualifiés. Enfin, vous avez la possibilité d’accéder aux fichiers clients de l’agence pilote.
En contrepartie, l’agent commercial verse des cotisations à « l’agence mère ». L’investissement initial s’avère faible puisqu’il n’y a pas de droit d’entrée. Quant à la rémunération des mandataires immobiliers, elle correspond à un pourcentage appliqué sur les transactions effectuées. Cette commission peut osciller entre 4 et 7 % du prix de vente.